dimanche 24 février 2008

Les Non Dits



« Tu m’emmerdes ! » : parfois, je voudrais pouvoir faire franchir l’espace de mes lèvres à ces simples mots. Mais la raison, l’éducation, la peur de faire mal, de mettre l’autre en colère… tout un tas de raisons en somme, me privent de ce plaisir ! Pourtant ces quelques sons pourraient être salvateurs, libérant l’esprit qui pourrait alors se consacrer à d’autres pensées plus intéressantes.
Mais non ! Cette phrase restera enfouie, cachée, et je m’en voudrais de n’avoir pas osé, de ne pas m’être exprimée, de ne pas avoir laissé monter une saine colère contre un rien, un tout, un quelque chose qui me gâchait la vie à cet instant précis ! Les épaules rentrées, le sourire sur les lèvres, je continuerais à faire croire à tous que tout va bien, juste parce qu’il est de bon ton d’être ainsi !



« Je t’aime ! » : parfois, je voudrais faire franchir l’espace de mes lèvres à ces simples mots. Mais la raison, l’éducation, la peur d’être rejetée par l’autre, d’être jugée… tout un tas de raisons en somme, me privent de ce plaisir ! Pourtant ces quelques sont pourraient changer une vie, faire chanter la pluie, rendre radieux un ciel surchargé. Peut être qu’ils seraient la clé ouvrant une nouvelle porte !
Mais non ! Cette phrase restera enfouie, cachée, et je m’en voudrais de n’avoir pas osé, de ne pas m’être révélée, de ne pas avoir laissé l’amour s’exprimer, pour une amitié, pour un corps à corps, pour un rien, un tout, un quelque chose qui changerait ma vie à cet instant précis ! Les épaules rentrées, le sourire sur les lèvres, je continuerais à faire croire à tous que tout va bien, juste parce qu’il est de bon ton d’être ainsi !



Alors qui suis-je ? Certainement pas moi, puisque mes mots, mes pensées ne s’expriment pas ! Je suis une image, comme toi, comme lui, comme elle… et chaque jour, à chaque instant, j’apprends à mes enfants à devenirs eux même des images, des masques qui cacheront bien profondément, dans leur moi intérieur, cet être si riche qu’ils auraient pu être !



Alors qui suis-je ? Seuls mes rêves le savent encore ! A eux, on ne peut pas mentir ! Ils triturent mon inconscient, le laissant se libérer en dormant, pour qu’au matin fatigué par tant de liberté, il se laisse mettre en cage facilement !



Cela veut il dire que j’aime des images ? Toi, lui, elle n’existez-vous aussi que dans une autre réalité bien à vous, à laquelle je n’ai pas accès ? Je ne connais donc personne, comme personne ne me connaît ! Nous passons nos vies à jouer la comédie, à nous faire croire que l’image est réelle alors que nous savons tous que nous sommes sur une scène !



Pourtant parfois, je pleure ; pourtant parfois, je ris ! Mais qui pleure, qui rit ? La comédienne qui s’est prise à son propre jeu ? La prisonnière qui laisse passer, aux travers un soupirail, le souffle de son âme ? Je ne le sais pas ! Je ne le sais plus !



Comment briser ses chaînes ? Comment vivre autrement ? Est-ce seulement possible ? Je ne le crois pas ! Pour que nous puissions vivre les uns avec les autres, les uns contre les autres, il faut que nous tenions dans nos petits cubes bien rangés, sans déranger. Et ceux qui sortent de leur cage dorée sont aussitôt rattrapés, étiquetés (schizophrènes ou autres) et enfermés entre d’autres murs (médicamenteux ou de pierres).



Alors qui suis-je ? Qui es-tu ? Qui osera lever le voile, quitter le masque, pour qu’enfin, nous puissions nous découvrir réellement ?
Alors qui suis-je ? Ne serait-il pas plus sage de dormir à chaque heure, pour être enfin moi, totalement, indéniablement ? Rêver et ne faire que cela ! Rêver, jusqu’à en mourir ! Mais enfin vivre, être soi dans son intégralité, enfin presque, puisque même les rêves ne peuvent empêcher que quelque parties de nous même soient cassées, désintégrées, effacées à tout jamais !



Alors qui sommes nous ? Pourquoi continuons nous à marcher puisque rien n’est vrai ? Pourquoi nous battons nous encore, avec nos épées de bois ? Peut être parce que la plus part d’entre nous ne savent même plus qu’ils portent un masque. Ils se contemplent chaque matin avec satisfaction, ne voyant pas, derrière leurs paupières de mensonge, leur âme prisonnière, derrière les vitres de leurs yeux !



Mais toi, dis moi, sais tu qui tu es ?



Faby
Le 23 février 2008

samedi 16 février 2008

Faby, c'est pour toi,


Je sais que tu vas lire entre les lignes.

Tu vois ! tout est là :




L'Amour porte un grand A

L'Amitiè porte le sien aussi.


L'Amitiè peut tomber en Amour

L'Amour peut devenir une belle Amitiè.


L'Amour ne se vends pas ;

L'Amitiè ne s'achète pas ;


L'un et l'autre sont sans monnaie,

Pour te faire exister, te faire avancer


Sans les unir , sans les séparer.

Tu peux pas vivre sans leur B B : Le mot Aimer !


al