samedi 15 décembre 2007

Au secours, Papa !


J’ai peur, papa, j’ai peur,
Dans ma chambre de Terreur
Où le loup vient s’inviter
A dîner de mon corps torturé !

J’ai peur, papa, j’ai peur !
Dans mon petit monde de l’horreur
Je ne peux que me recroqueviller
Attendant que je jour veuille s’éveiller !

Pourquoi faut il que je subisse
Encore et encore le fils qui se tisse
Et m’emprisonne de mots et de gestes
Qui me répulse bien plus que la peste ?

Pourquoi dois-je pleurer, lové contre toi,
En te racontant que le loup contre moi,
Voulait s’abreuver de mon âme solitaire
Et briser mon Etre pour me faire taire ?

J’ai peur, papa, j’ai peur !
Mon cœur n’est que frayeur !
Pourras tu me protéger toi si fort
Et jeter le mal loin de nous, dehors ?

J’ai peur, papa, j’ai peur !
Je ne suis qu’un puis de pleurs
Et je m’accroche à ton cou papa,
Je me cache dans tes bras, PAPA !


Faby,
Le 13 décembre 2007

lundi 26 novembre 2007

Magicienne


Ceux qui mieux que moi la connaissent
Savent qu'elle est une vraie magicienne
Sur le virtuel, c'est Faby qu'elle s'appelle !
Dans l'immensité d'un ciel bleu océan
Et je crois que la couleur lui va comme un gant,
Le songe, c'est sa ballade, dans un bouquet d'étoiles ;
Ses larmes sont ses armes pour en faire des mots.
Maladie mystère, ses rêves, tu en a fait des maux !
Sans le savoir, son clavier devient grimmoire.
Elle fait fleurir la vie, dans un paterre de mots,
Quelle donne est partage avec les autres aussi !
Toi, la magie du virtuel, à cette magicienne,
Porte lui ce "merci" pour ce qu'elle a écrit !
Fait en l'an de grace 2007
Jour pluviose 22
A Faby, Paulette (21/11/2007)

vendredi 16 novembre 2007

Vivre !




Quand l’envie de mourir vous effleure,
Vous brise l’âme, vous écorche le cœur
Vous poussant à croire qu’ils sont morts
Alors qu’à l’instant, ils crient encore

Quand l’envie d’en finir vient et s’installe
Vous enserrant jusqu’à vous en faire mal
Vous poussant pas à pas au bord de l’abîme
Alors que le mal pervers en vous s’envenime

Quand vous ne croyez plus vraiment en rien
Vous détournant inexorablement du bien
Vous retrouvant seul, sans famille, sans ami
Alors que votre corps rêve d’une accalmie

Il est peut être temps de voir les mains tendues
Il est peut être temps de se détourner du chemin
D’accepter de prendre la lanterne des enfants perdus
Et de se relever pour avancer vers un nouveau destin

Il est peut être temps de croire à de nouveaux rêves
Il est peut être temps de les laisser vous emmener
Dans un monde différent qui de sa seule sève
Saura vous nourrir l’esprit et le corps malmené

Il est peut être temps de toucher du bout des doigts
La vie qui s’accroche encore à toi avec envie
Il est peut être temps de t’aimer simplement toi
Et de croire que d’autres peuvent te vouloir en vie !

Faby
Le 03/11/07

samedi 20 octobre 2007

Bombay-manisha -A.R rehman

Film musical indien sur l'intolérance, relatant, à travers l'histoire des héros, le évènements dramatiques de l'année 1993, où des centaines de musulmans et indouistes se sont entretués et ont assassinés des inocents (hommes, femmes enfants !).

mercredi 3 octobre 2007

Aimer la vie !




Doit on aimer la vie ? La vie nous aime t elle ? A partir de quelle douleur physique et/ou morale peut on se dire que la vie ne vaut pas la peine ?


Il n'y a pas de réponse à ces questions, car, comme pour le thème de la foi, nous avons toutes et tous notre propre réflexion, conduisant à notre propre pensée, en fonction de ce que l'on est, de ce que l'on a construit, de ce que l'on a fait de nous.


Hier, un chaton a été jeté d'une voiture devant mon portail : drâme pour lui, séparé de sa maman, abandonné dehors, affolé, perdu... bonheur pour les enfants et pour moi, qui avons pu le recueillir et lui aporter toute notre affection.


Pourquoi vit on ? Dans l'espoir d'un morceau de bonheur en plus, même s'il faut, pour y parvenir, pour y avoir droit, souffrir encore aussi !


Pourquoi vit on ? Pour le corps d'un chaton lové contre notre corps, pour le bisous d'un enfant, pour un rayon de soleil, pour une étincelle de lumière au fond du coeur.


Je rêve, parfois, d'une vie sans corps, où nous serions de purs esprits ! Mais alors, pas de corps : pas de livre, pas de parole, pas de mot (et la on rejoint la question de dieu, puisque il est censé être le verbe et que le verbe est un mot)... ! Peut être faut il passer par la phase "corps" pour pouvoir ensuite s'installer dans celle de l'esprit, avec toute la richesse que ce corps nous aura permis d'accumuler : senteurs, couleurs, formes, mille sensations agréables ou désagréables, mais qui nous ont façonnés au fils du temps.


J'en veux à mon père de m'avoir fait mal durant ma jeunesse ; je n'en veux pas à mon corps d'avoir souffert ; je n'en veux pas à la vie qui m'a fait naître dans cette famille. Sans ces coups, je ne serais pas celle que je suis, je ne me serais peut être pas mariée à mon époux et donc n'aurais pas eu mes deux fils que j'adore ! Voudraisèje d'un autre passé si cela devait changer mon présent ? Certainement pas ! J'accepte la soufrance passée, la souffrance actuelle (différente car due à la maladie) car l'une m'a permis de prendre la route vers ma vie familiale actuelle et l'autre aura peut être un impacte crucial sur ma vie future ou celle de mes enfants devenus adultes.


Chacun de nous vit de grands bonheurs et de grands malheurs (l'équilibre n'étant pas le même pour chacun ; certains naîtrons sous une bonne étoile, d'autre connaîtrons plus de tourmente que de merveilles). Mais regardez (et ce n'est qu'un exemple) comme une femme est prête à tout endurer pour enfanter ! Pensez à toutes celles qui doivent avoir recours à une assistance médicalisée, qui font des fausses couches, qui accouchent d'enfants morts nés, mais qui recommencent, inlassablement, véritables guerrières acharnées ! Et tout cela pour quoi ? Pour un petit coin de paradis au milieu de l'enfer, pour un petit bout de vie à porter !


On peut bien nous annoncer tous les malheurs du monde, nous nous battrons, nous souffrirons, mais au bout, il y aura un bonheur ! Et c'est ainsi pour tout !


Nous continuons pour ces petits morceaux de plaisirs que l'on picore avec délectation, pour que les notres soient heureux, pour que nous le soyons aussi, même si cela veut dire : souffrir à en pleurer parfois, même si cela veut dire se voir diminuer, encore et encore, jour après jour.


Et tant qu'il y aura des petites graines de joie, nous serons là !... et nous picorerons !


faby

mardi 25 septembre 2007

LA FOI




Recemment, on m'a demandé comment on pouvait avoir "la foi", dans la souffrance, dans la maladie, dans la peur du lendemain. J'ai répondu ceci :


Enfant non voulue, mal aimée, ma foi c'était un Autre imaginaire, un père aimant qui viendrait m'enlever et m'emporter dans ses bras pleins d'amour. Elle a été ma vie secrête, ma porte de secours sans qui je n'aurais pas su ce qu'était l'affection. Je ressentais la présence de cet "autre" le soir en m'endormant, je me sentais protégée par lui, je savais que malgrès les gestes de violence, malgrès les mots qui font mal, quelqu'un m'aimait quelque part et qu'il fallait juste que je trouve le moyen de parvenir jusqu'à lui !

Et ce "père" (imaginé ? resenti ?) m'a apporté beaucoup : des rêves tellement beaux, qu'aujourdhui encore, je peux les retrouver dans ma mémoire, mais aussi cette sensation que, si je n'étais pas grand chose dans ma famille, j'étais un être important ailleurs.


Ado, puis jeune adulte, j'ai continué à resentir cette protection qui me permettait de pouvoir avancer. Je savais que chaque claque, chaque coup du destin était une nouvelle porte ouverte vers cet "autre chose" qui m'attirait. La foi en une lumière divine, aimante était une évidence. Je ne lui mettais pas sur le dos toutes mes souffrances. Je savais que le monde physique des hommes n'avait rien à voir avec le monde spirituel.


Puis un jour, j'ai perdu la foi. Comment ? Je ne sais pas ! Je me suis réveillée un matin et elle m'avait laissée... Alors, je me suis perdue aussi ! Je ne savais plus qui j'étais, ou j'allais. Enfant abandonnée, j'avais peur de la mort, peur de demain, peur de la vie. Par la suite, j'ai vécu d'autres traumatismes, violents, tristes... j'ai parfois voulu mourir.


Et puis, je suis tombée malade. Cela m'a obligé à me poser, à écouter et tu sais quoi ?... La foi est revenue, différente, mais toujours aussi belle et intense.

Ce n'est plus la foi en un "être supérieur qui peut me protéger" non ! C'est la foi en moi même, en la vie. J'ai compris que dieu n'existait pas, ou du moins qu'il n'était pas "Un", mais "multiple". Nous sommes dieu et de diable, nous sommes le ying et le yang, l'ange et le démon, nous sommes charnels et spirituels. Quand l'un est plus faible, plus fragile, l'autre peut d'autant plus prendre de la place.

Nous sommes des atomes de dieu entourés de terre. Ote la terre, et tu peux retourner vers le "père" c'est à dire vers le tout dont tu es une infime partie, mais une partie qui vaut le tout. car si chacun de nous forme une parcelle de dieu, celui ci ne peut exister sans nous ! c'est l'amour de tous les êtres vivants qui fait dieu.


Peut être que dieu était unique à l'origine, mais qu'il y a eu une sorte de "big bang" qui l'a rendu multiple. Dieu (nous) n'est ni bon ni méchant ! Il Est, c'est tout ! Toutes nos douleurs, toutes nos joies, toutes nos connaissances cumulées au fils de notre vie, tout notre amour comme toutes nos haines le rendent plus fort, plus grand, car plus chargé de savoir !


Pour une image plus simple : tu t'aimes ! tu aimes la personne que tu es ! mais vas tu pleurer pour autant sur chaque cellule qui te composent et qui naissent, vivent, meurent, qui parfois se sacrifient pour ta survie ? As tu de l'amour pour une neurone en particulier ? Non, tu aimes le tout qui est toi et l'image que les autres te renvoient de toi même : ta famille, tes amis, chez qui tu retrouves une parcelle de toi ! Tu fais ce qu'il faut pour être en forme, pour te soigner, toi le dieu de ce microcosme que tu représentes, mais tu ne penses pas aux millier de cellules qui meurent à chaque instant pour que tu sois ! Pourant, en t'aimant toi, tu les aiment elles, car elles sont toi, tu es fait de ces milllions de cellules, toutes différentes, mais toutes toi !


Ma foi est celle de la cellule qui a pris conscience qu'elle était une infime partie d'un tout. est-ce qu'après la mort je continuerais à vivre dans ce tout, d'une manière ou d'une autre ? Je n'en sais rien ! Mais je sais que tout fonctionne ainsi (comme chez la fourmi, l'abeille...) et c'est pour cela que toutes les associations sont si importantes (sportives, caritatives...) nous oeuvrons tous pour le bien commun d'un tout ! Et si nous oublions cela, si nous oublions tous que nous devons agir ensemble, pour le bien de l'ensemble, nous sommes condamnés, car tu es moi et elle, et lui, nous sommes dieu !


Cela ne veut pas dire qu'il faut accepter de souffrir, qu'il faut être heureux d'être malade... Car tu n'es pas heureuse si dans ton corps, une cellule devient cancéreuse, si un gène mutte. Nos maladies, nos souffrances physiques et morales doivent être prises en compte comme nos bonheurs, nos plaisirs. Nos vogons dans les veines de dieu, dans ses artères, dans son coeur, nous sommes une parcelle de sa peau, de son regard, de son ouïe, de sa colère comme de son plaisir. Quand nous sommes malades, c'est lui qui est malade. Nos âmes sont des morceaux de son âme, comme des millions de petites pièces de puzzle qui mises bout à bout le représente totalement. C'est pour cela que nous devrions avoir tellement plus d'amour les uns pour les autres, puisque nous sommes tous une seule et même famille, un seul et même Etre ! (et oui, je me répète) Nous sommes dieu !


Voila un résumé, j'espère pas trop embrouillé de ma petite foi ! Mais je suis sure que d'autres sauront t'en dire plus encore. Car peut être qu'aucune foi n'est la vrai, peut être que nous sommes tous dans l'erreur et qu'il faudrait mettre toutes les idées de chacun dans un grand shakker, bien secouer pour en faire sortir la vérité... s'il y en a une ! Car (et je m'arrèterais la pour ne pas plus t'embrouiller encore), puisque dieu est multiple, les vérités le sont peut être aussi (mais ça, c'est encore autre chose... bien que...).


Et vous qui me lisez, avez vous une foie ? Laquelle ? Accepteriez vous de nous l'expliquer en commentaire ?


bises à toutes et à tous

faby

mardi 28 août 2007

Message aux aimés



Ne pleurez pas !
Je ne faisais que passer.
Ne pleurez pas !
Il me fallait trépasser.

Je suis venue pour mettre au monde
Mes rêves éthérés conçus ailleurs,
Me poser juste quelques secondes
Et vous voler un peu de bonheur.

Souriez maintenant,
Car mon âme s’envole !
Souriez maintenant
J’ai déjà quitté votre sol !

J’ai accomplis ce que je devais faire.
J’ai pris du plaisir à vivre à vos cotés.
J’espère que j’ai su aussi vous plaire
Vous qui d’Amour m’avez dotée.

Ne soyez pas fâchés,
Pour un fil qu’on a coupé !
Ne soyez pas fâchés ;
Vous, mes amis attroupés !

Je suis partie sans vraiment le vouloir ;
Mais il serait vain et totalement illusoire
De croire que nous avons dans ce couloir
De la vie, le moindre soupçon de pouvoir.

N’oubliez pas
Que l’amour nous a guidé !
N’oubliez pas
Combien je vous ai aimés !

lundi 20 août 2007

L'Oiseau qui eu une vision





Comme le jour est la nuit
Tu es mon soleil et mon ombre
Comme la lune, si belle, luit
Mon bonheur me rend si sombre.

J’ai trouvé mon souffle
J’ai découvert l’amour
Que vois-tu en me regardant ?
Que sens-tu en m’embrassant ?

Ces milliers de fleurs volent dans mon âme
Tourbillonnent de bonheur, d’avenir et de fête
Toi mon espoir, la fin de ma lutte infinie
Tu me projettes dans cet univers, la vie.

Soudain, je me réveille. Seule dans ce lit
Tournant la tête pour te voir, reflexe induit
Par l’ardente envie d’apercevoir ton visage
Mais à ta place ne se trouve qu’une image.

Pour t’oublier. Pour cela j’ai tout essayé
De souffrir ou de vivre, devenue balancier
J’ai choisi d’être moi, si cela doit être ma voie
Aucun regret. Agir autrement, je ne le sais pas.

Soyez heureux, cœurs perdus et éperdus
Malgré tout, vous savez. Il est venu
Inutile de se battre contre l’amour
Ce serait comme mourir pour toujours.

Gaelle

L'autre Route




Nous marchions sur un chemin
Balisé pour nous depuis notre venue
Guidés par nos parents nous tenant la main
Aveugles des autres lieux inconnus.

Nous vivions sur ces chemins
Avec famille et amis heureux, unis
Nous regardions droit vers demain
Inconscients des mondes que l’on renie

Et puis nous avons quittée la route
Pourquoi, comment ? Qui le sait ?
Ecorchés, le cœur et l’âme en déroute
Nous nous accrochions à un hier dépassé

Mais le passé n’est qu’une image, un souvenir
De ce qui est mort, de ce que nous ne sommes plus
Alors, nous nous tournons vers les êtres à chérir
Vers nos familles, nos amis, nos chères tribus

Malgré eux, ils ne nous reconnaissent pas
Cherchant à faire revivre ceux qui s’en sont allés
Refusant qu’aujourd’hui nos pieds, pas à pas
Ne foulent plus leurs belles rues asphaltées

Ils ne savent pas que d’un monde à l’autre
On peut encore se donner la main
Que des ponts bâtis par d’anciens apôtres
Nous relient à eux, s’ils le veulent bien

Nous marchons sur un chemin
Redessiné par un nouveau destin
Aimez nous malgré notre déclin
Tous nous restons des êtres humains !

Faby

jeudi 2 août 2007

Dégénérescence cortico basale



Notre cerveau guide notre corps, lui donne les impulsions électriques indispensables pour qu'il fonctionne, que ce soit dans les mouvements volontaires ou inconscients. Tout ce qui lui arrive influe donc sur notre vie : virus, A.V.C., maladies diverses.

Quand les neurones qui peuple ce monde mysterieux se mettent en grève, si elles meurent, si elles s'endorment (mode off), notre corps et toutes nos fonctions (langage, compréhension, commandes...) s'éteignent à leur tour, une à une.

Parfois, on trouve des traitements pour minimiser les symptomes de ses maladies (DOPA pour la maladie de parkinson ; Interferon ou d'autres pour la Sclérose en Plaques), sans pour autant les guerrir.

Certaines n'entameront pas le pronostique vital, d'autres si.

La maladie de parkinson est affublée de nombreuses cousines. L'une des plus rare est la Dégénéressence cortico basale.

Pourquoi vous parler ce cette dernière ?

Parce que c'est certainement cette coquine là qui s'est installée dans mon cerveau. Pour y dormir à son aise, elle éteint ces petites loupiottes que sont mes neurones. Peut-être en mange-t-elle pour son petit déjeuner ?! Elle s'attaque au coté droit, paralysant, lentement, le coté gauche, diminuant les gestes volontaires (marche, préhension...) et installant une cacophonie de gestes involontaires (myoclonies) sous formes de sortes de spasmes, petits et grands, du bras gauche, de la main gauche, de la machoire et même de la langue.

Les mouvements de mon bras gauche sont devenus difficiles et source de plus de douleur ; me peigner, me brosser les dents sont impossible de ce coté là (mais à la limite, on s'en moque : je suis droitière) ; je peux encore (la plupart du temps) taper sur les touches de mon clavier, mais j'en paye le prix fort : crampes et douleurs diverses.

Marcher est devenu tâche complexe et j'ai du me résoudre à accepter l'aide d'un baton, puis d'une bequille et maintenant, d'un fauteuil roulant, double main courante à droite ! Grace à ce fauteuil, je retrouve une certaine autonomie : aller à l'extérieur, revoir du monde en dehors de chez moi, avec de l'aide sur terrain difficile (rue, routes...), mais seule sur les surfaces plates (comme les galleries marchandes...). Je suis heureuse d'avoir retrouvé cette liberté de me mouvoir.

La D.C.B. est une maladie rare, mais (si le diagnostique est confirmé), j'en ai une forme atypique, car de 15 à 20 ans trop jeune par rapport à l'age moyen de survenue et avec des problèmes à la marche qui se sont installés trop vite. Certaines de mes amies disent que j'ai une maladie rare, une maladie que seules les personnes magiques peuvent avoir ! C'est peut être vrai !

On me dit souvent que je suis très courageuse ! Ce n'est pas vrai ! Depuis que je sais que je n'ai pas de Parkinson, je m'attends à ce verdict, car dans les cousines de la M.P., c'est la seule asymétrique. Mais en même temps, une autre part de moi refuse d'y croire et s'attend, chaque matin, à ce que tout ait disparu. L'Homme est "croyance", "foie", "espoir" et ce sont ces trois mots qui me permettent de tenir, associés à un autre, plus grand encore, plus fort "Amour". Je tiens par amour pour mes enfants ! Je tiens, soutenue par ma famille et tant d'amis qui m'aident à me relever quand je m'écroule. Mon courage, c'est leur âmes qui portent mon âme. Ce sont leurs mots déposés sur mes maux !

Alors à vous tous, ma force, mon oxygène, Merci !

Mon avenir est un mystère ; la D.C.B. a un pronostique vital de 6 ans. Mais, si je suis un cas atypique, j'ai peut être droit à plus ! En tout cas, ce qui est sur, c'est que je me bats et que je vais continuer à me battre jusqu'au bout, pour garder un maximum de mobilité, de liberté et pour vivre longtemps encore, pour mes fils, pour mon époux, pour vous, pour moi même !

faby

samedi 7 juillet 2007

Le Baptême de juliette


Mon âme sur ton âme se glisse
Tandis que notre amour se tisse
Quand dans tes pas je pose mes pas
Pour te protéger et t'aimer jusque mon trépas.
Ma peau doucement frôle la tienne
Pour te conduire là où la vie te mène
Dans cette église où t'appelle ton destin
Car Dieu, en ce jour, te tend la main.
Juliette, tes grands yeux bleus dont l'innocence
Danse en un bal mouvementé, avec inconstance
Me disent toute la merveilleuse beauté
De ton coeur qui rythme nos vies avec perplexité.
Aujourd'hui, ma chérie, le prêtre officialise
Toute l'affection que mon être t'a transmise
Par l'eau et l'huile tu deviens Fille de Dieu ;
Par la foi qui nous lie, continuons notre valse à Deux !
1er Juillet 2007
Ta marainne

vendredi 29 juin 2007

Bébé Tanzanien !


Me promenant dans une petite ville pauvre de Tanzanie, mon regard s'est accroché à tes yeux, toi, l'enfant noir, prisonnier derrière tes barreaux, mais aussi protégé par eux, dans un monde ou la faim et la souffrance mènent au vol et à la violence !
Faby

lundi 25 juin 2007

La Danseuse



Une bizarrerie de dame Nature

Fait naître parfois sur cette terre

Des êtres au drôle de tempérament,

Trop fous, trop tendres et trop durs

Et qui ont une sorte de savoir faire

Pour que revivent nos âmes d'enfants


Ils chantent ou font de la musique

Ils gravent des mots fantastiques

Ils laissent leurs corps un peu magiques

Voler sur des rythmes électriques.


Ils n'ont pas peur des contradictions

Car leur âme est multiple et unique

Ils la cachent et la donnent tout à tour

Dans des moments de sublimation

Qui en font des êtres féeriques

Nous émouvant jour après jour.


Ils chantent avec des voix uniques

Ils dansent dans un monde onirique

Ils font vibrer leur musique

Jusque sur nos âmes apathiques

Et on rêve d'être un jour comme eux

De dépasser nos réalité surannées

De briser nos tabous à jamais rejetés

En laissant nos voix monter vers les cieux

En reniant nos pauvres corps malmenés

En allant plus loin qu'on n'a jamais été


Et voilà que tu danses en oubliant le monde

Nous laissant un instant entrevoir ton âme

Et il n'y a rien pendant ces quelques secondes

Que toi et la musique qui s'enlacent et se pâment !

Faby
Juin 2007

Notre pouvoir !


Ne sous-estimez jamais le pouvoir de de vos actions.


Avec un simple petit geste, on peut changer la vie d'une personne...
pour le meilleur ou le pire.
Nous avons tous un impact dans la vie de tous les gens que nous rencontrons.


Les amis sont des anges qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne savent plus comment voler.


Billy

vendredi 22 juin 2007

Mais tu t'en vas

Mon premier dessin : Juliette ! Ma filleule chérie !



Ma petite puce chérie,

Je n'ai pas su rendre ton sublime regard bleu, ton magnétisme, ta vitalité, mais je t'ai dessiné avec tout mon amour. Ce premier dessin que je fais est pour toi, de toi, tout simplement parce que je t'aime !

Ta marraine

Faby

lundi 18 juin 2007

Si je meurs un jour...




Si un jour, mon corps s’épuise

Et que mon regard s’éteint,

Si le rythme de mon cœur s’enlise

Tel le balancier de l’horloge qu’on retient,


Si enfin mon dernier souffle s’évanouit...

Mes amours, mes amis ne pleurez pas :

La mort n’est pas la fin, ni le trépas

Ni le néant comme tant vous l’ont dit !


Vous ne pleurez pas de la nature l’hivernal sommeil

Car vous savez que renaîtra le printemps,

Ni la disparition des fleurs et des plants

Qui du grain re-germeront au premier soleil….


La mort aussi n’est qu’un passage

Vers la Vie et l’Amour absolu

La mort physique n’est que mirage

Qui cache l’éclosion de l’âme à nu …


Soyez dans la paix, au contraire

Comme après l’épreuve d’une naissance

Car si mon corps usé retourne à la terre,

Mon âme, ma personne, ma présence

Sont désormais éternellement vivants

Et près de chacun encore plus intimement.


C’est de votre amour que je vis

C’est en votre affection que j’existe

Et dans votre esprit que mon âme subsiste

L’amour est invisible et pourtant il envahit

Il est impalpable et pourtant si tangible

La séparation n’existe plus dans le monde du sensible !


Enfants d’Eternité, enfants d’Amour,

Grâce à vous, je vivrai pour toujours,

Soyez donc sereins, car si je meurs un jour,

Ce serait que je n’ai plus d’amour ! ….


Odile

vendredi 15 juin 2007

Enfants du Monde !

Posted by Picasa

Un dessin de la fille de Joe



Ce dessin, excécuté par la fille de Joe est empli de malice. Cette fillette nous regarde dans les yeux, en nous faisant un clin d'oeil complice. C'est le clin d'oeil qui dit "je sais que tu sais ; nous portons le même secrêt". Ce secrêt est adoucit par son sourire qui nous sussure : tout va bien ! La vie est une farce, mais nous le savons et devenons, en quelque sorte, ses complices.

Du bleu, du bleu... et puis du blues !


Pour Faby... un peu de moi en mots écrits avec mes maux pour guérir les maux de tes mots !!!




Bleu d’azur était le ciel de sa tendre enfance

Bleus lavande les yeux de cette petite fille étrange

Aigue-marine, le pays de rêves dont elle était souveraine,

Bleue cendrée la fée qui devait calmer ses peines


Bleus aussi étaient ses yeux, outremer son regard de page ;

La fée ne fut point, mais la foi en l’amour et la vie

Bleu paradis fut son cœur quand sa main il saisit !

Bleu turquoise le lagon où il l’emporta dans son sillage


Blanc nacré, le sable fin qui laissait bien des joies en présage ;

Bleu ‘San Francisco’ était la maison ouverte à tous les passages,

Aux amis, aux paumés, aux ravis et aux malheureux…

Bleus ‘radieux’ les matins de ces années à deux !


Bleu saphir fut le regard pétillant de leur deux fillettes

Bleu ‘cascade’ leurs rires et leurs chansonnettes,

Bleue indigo la rivière où elles allaient faire trempette


Mais le blues, le mal bleu sournois, cruel et dur

S’empara du bel amant éteignant l’éclat de ses yeux

Bleu nuit devint son regard et sa joie pour longtemps se tut…

Les volets sont fermés, le cèdre bleu a envahi les murs,

Et on n’entend plus chanter ni du rock ni du blues…


Bleu polaire est la nuit de la petite fille solitaire

Bleu terne le mal qui engourdit sa main et son cœur

La fée bleue n’existe plus et ses rêves sont devenus marines ;

……


Un petit prince naquit qui réchauffait le bleu de la glace

Mais il vivait pour son père une peur bleue tenace

Il en fit un mal qui le couvrait de stigmates violaces

A l’image de celui dont l’âme dans le blues se crevasse.


Dans la chambre aux miroirs de glace, le bleu se fige

Malgré sa foi, les larmes de la dame aux yeux délavés

Ne réchauffent plus le cœur bleui de ses bien aimés.

Pourtant le prince se relève avec courage de ses vestiges…

Mais impitoyables, les miroirs l’encerclent et le glacent

Et des profondeurs froides de leurs reflets cobalts

Ils lui renvoient son image d’homme blessé à la face.


Son âme est presque guérie mais rien n’est comme avant ;

Dans les regards des proches qui ont fait le vide

Il ne voit que son visage au teint bleu livide

Et son cœur saigne ….du sang bleu cyan !


A cette souffrance, il préfère alors la toile couleur pétrole

Où la sorcière de l’oubli l’anesthésie de ses potions au vitriol.

Le beau prince au cœur pur a perdu son image

Dans la forêt bleue crypte de ses angoisses et de ses mirages,

Il ne sait plus qui il est derrière le masque qui le ravage

Le petit prince ne se reconnaît pas non plus dans ces reflets

et le mal le guette aussi dans sa toile, aux aguets …

…il suffit de si peu pourtant :


Sa dame le sait et son cœur est confiant,

Mais sa voix s’éteint et le bleu gris de son regard se voile ;

Elle doit portant faire renaître son prince dans les yeux des sages :

Pourront-ils se souvenir de l’éclat d’azur de son visage,

Et de son rire s’envolant comme une nuée d’hirondelles…

Pour lui renvoyer l’image intacte de l’homme qu’il est encore pour elle… ?


Bleu, blanc, blues... qui viendra changer la glace en musique ?

Reste à jamais la foi confiante de nos aïeux

Qui coule dans nos âmes et les vivifie un peu,

Comme l’eau claire refleurit de milles bleus les teppes désertiques !


Joe

VIVRE





C'est mourrir un peu chaque jour

Sans combler son manque d'amour

C'est savoir encaisser les coups

Et ne pas crier lorsqu'on est à bout


C'est rêver des grands espaces

Et se retrouver face à l'impasse

Accepter le temps qui passe

Supporter les rides qui menacent


C'est pleurer seul et sans bruit

Pardonner ceux qui vous ont fuit

Oublier ce que l'on aura jamais

Mais apprécier le peu qui est gagné


C'est oublier ceux qui vous ont fait mal

Pour ne pas avoir un coeur en métal

Ne plus accepter d'être trompé

Et sans honte pouvoir en pleurer


Accepter jusqu'au deni de ses pairs

Et en oublier la douleur dans sa chair

Regarder ses enfants partir

Et laisser son corps et son âme en frémir


Cacher pudiquement tous ses désirs

Et aimer à vouloir parfois en mourrir

Comment certains arrivent ils à en rire ?

Savent ils au moins ce que Vivre veut dire ?


Le secret restera t il à jamais entier ?

Moi, je ne veux pas juste exister...

Je veux vivre !


Arsouille, La Libellule

jeudi 14 juin 2007

La peur

Elle naît au sein de tes entrailles
Se nourrissant de ton sang figé.
Souriante, vénéneuse, elle fait ripaille
Et pisse dans ta sueur fustigée !

Elle s’accroche sur ton dos douloureux
De ses crocs acérés de vampire ;
Elle jouit quand tu es malheureux
Et veut que ton mal, plus vite, empire !


Sur ton cœur de mortel, tétanisé,
Elle plante ses griffes empoisonnées
Et rit à chacun de tes râles brisés :
Elle raffole des âmes malmenées !

Tu voudrais pouvoir la chasser,
La tirer hors de ton corps annihilé,
De tes talons meurtriers la transpercer
Et enfin, très loin d’elle, t’en aller !

Mais tel un phénix furieux, elle revient,
Car cette sale putain est Immortelle.
En bavant, elle s’accroche à ton sein :
De toutes les plaies, c’est la plus cruelle !

Qui peut gagner ce combat acharné
Pour rester seul maître de ta raison ?
Bats toi encore plus fort enfant bâillonné
Jusqu’au bout de cette maudite chanson !




Faby , le 03 avril 2007

Petit bout de bonheur !

Assise sur mon petit banc,
Le regard vers d’autres gens,
Je les vois, à chaque instant
Aller et venir avec élan.

Ils ne savent pas quelle chance ils ont
De pouvoir se servir de leurs corps
Dont ils usent sans aucun effort
Sans même savoir quel est ce don !

J’étais comme eux, il n’y a pas longtemps
Multipliant les divers allers-retours,
Prolongeant sans cesse les grands parcours
Croyant éternel ces simples mouvements.

Mais rien ne dure, ni la vie, ni notre corps ;
L’instant est un rêve qui nous est prêté.
Demain, pourrons nous sur les routes asphaltées
Courir ou du moins marcher, encore et encore ?

Le regard fixé sur leurs jambes qui se délient,
Je les envie, jeunes et vieux, de marcher là bas,
Alors que chacun de mes pas est devenu un combat
Qui me ramène chaque jour plus tôt vers mon lit !

Je n’ai pas encore l’âge d’être une grand-mère,
Moi, la maman de deux charmants enfants ;
Mais mon corps et mon cerveau sont en guerre
Et je suis l’otage de leur cruel duel de titans !

Assise sur mon petit banc
Le cœur collé contre vos vies
Je vous regarde avec envie
Passer tout prêts, indifférents !

Faby, le 11 juin 2007

Affabulation d'une existence




A qui de poindre, naître ou paraître

A l’aube premier, une âme, un corps, nous ont été confié

Une présence, une existence, une apparence, un être…

Quel crime avons-nous fait pour venir sur terre, Lamartine a cité


Délectables émois : grandir, ennoblir ou mûrir

A la vie naissante, empruntons le labyrinthe qui nous est ouvert

Cette ludique jouissance, ignorance ou innocence : les loisirs

Musset a ajouté : nul ne se connais tant qu’il n’a pas souffert


Irritables devoir, il faut apprendre, comprendre ou se cultiver

Acérer les griffes, montrer les crocs, convoiter son devenir

Décrocher une fonction, mission ou profession, oui un métier

Ronsard affirme, la jeunesse s’enfuie sans jamais revenir


Délices émotionnels, aimer, s’amouracher ou s’embéguiner

Trouver l’explication à notre destinée, un sens qui tient du réel

S’exalter d’une passion, sensation ou affection, se laisser aller

Victor Hugo évoque, la vie est une fleur, l’amour en est le miel


Perpétuer notre mémoire, éduquer, élever ou discipliner

A nos petits de percer les mystères de leur survie

Ce discernement, accomplissement ou lucidement la réalité

Baudelaire dit, l’air est plein du frisson des choses qui s’enfuient


Blessures de l’esprit, encaisser, supporter ou essuyer

Fléchir sous les coups durs pour mieux se ressaisir

Désolation, affliction, indisposition, simplement les rejeter

Esclaves ne maudissons pas la vie, ajoute Rimbaud à ses dires


A l’âge de la sagesse se résigner, abdiquer, accepter

En prendre son parti, faire un pacte avec son affection

Défaillance, indulgence, concupiscence, fautes de les renier

Il est plus facile de mourir que d’aimer, dit Aragon


Le corps en berne, se reposer, se prélasser ou récupérer

Dans la lueur fuyante, se gargariser de douceurs apaisantes

Une fatigue pesante, accablante ou contraignante, nous a lesté

La Fontaine a cité, la méfiance est mère de sûreté, une belle entente


Une fatalité, la délivrance, se retirer, se dérober ou s’effacer

Ce contrat, on le signe à la naissance, un voyage sans retour

La fin de mission, sans condition ou la destination du passé

Poésie, c’est l’un des plus vrai surnom de la vie, dit Prévert sans détour


Quand tout a disparu, se rappeler, se remémorer ou évoquer

Qui était ce grain de poussière dans l’abîme, infini errance

Une forme intelligente dotée d’émotions, une page qui est tourné

Corneille conclu, la force de l’amour parait dans la souffrance,

Billyben.

un Mot !

Si par nature j’avais été mot
Je n’ambitionnerai pas d’être le plus beau
Pas même un scoup porté à la une
N’effacerait mon goût d’amertume
Ma vie aura atteint sa plénitude
Si par bonheur j’eu fais ma servitude
Comblé je serai, d’avoir rempli ma mission
Quand FABY m’aura posé dans sa rédaction

Billyben

lundi 11 juin 2007

La Démente


Assise sur son fauteuil d’hôpital
Elle pleure comme si elle avait mal
Elle cherche du regard son mari
Mais la solitude, à ses cotés, rit !

Je ne sais rien de cette vieille
Sinon qu’elle connaît les larmes
Et que son regard sur le votre éveille
La peur d’un futur sans charme.

Ses yeux se sont accrochés aux miens
Et j’y ai lu sa plus profonde détresse
Mais dans la ruche les travailleuses ne cessent
De courir sans voir la vieille qui s’éteint.

Elle voudrait seulement qu’on lui tienne la main
Juste quelques instants d’amour volé au temps
Mais les heures s’égrènent vers demain
Et ses yeux se referment sur les chemins d’antan.

Elle grogne parfois, parce que ses mots ne valent rien
Parce que personne ne les entend depuis déjà longtemps
Parce que l’on n’a pas le temps de l’écouter un instant
Seules la solitude et la mort l’écoutent et s’amusent bien !

J’ai vu la terreur dans son regard de vieille femme
Le désespoir d’une improbable prisonnière
Qui part à la recherche de son autre petite âme
Mais qu’on refoule dans sa cage sans barrière.

Impuissante, je suis passée à ses cotés
Mais mes mains ne se sont pas tendues
Car mon esprit alors, s’est révolté
Contre ce futur entraperçu qui ne m’est pas dû !

Dans le regard de la démente
J’ai lu une impossible attente
J’ai vu son improbable retour
Prisonnière de son monde à rebours.

Et j’ai eu peur de mon propre futur
Figé dans ses traits angoissés
Et j’ai détourné toutes mes pensés
Loin de cette chambre, de ses quatre murs !

vendredi 8 juin 2007

Maux à Mots

M.O.

Des mots
Qui sur mon sceau
Laissent un sanglot

Les mots
Tous ces fardeaux
Portés trop tôt

Ces mots
A demi-mot
Glissent sur ma peau

Tes mots
Cachés du haut
De ton cerveau

Nos maux trop fiers
Qu'il nous faut taire
Pour satisfaire
Nos adversaires

Des mots
Qui sonnent faux
Sont notre lot

Les mots
Mènnent en bateau
Nos idéaux

Ces mots
Crachés du haut
De vos tombeaux

Tes mots
Moureront bientôt
Cachant tes maux !