vendredi 29 juin 2007

Bébé Tanzanien !


Me promenant dans une petite ville pauvre de Tanzanie, mon regard s'est accroché à tes yeux, toi, l'enfant noir, prisonnier derrière tes barreaux, mais aussi protégé par eux, dans un monde ou la faim et la souffrance mènent au vol et à la violence !
Faby

lundi 25 juin 2007

La Danseuse



Une bizarrerie de dame Nature

Fait naître parfois sur cette terre

Des êtres au drôle de tempérament,

Trop fous, trop tendres et trop durs

Et qui ont une sorte de savoir faire

Pour que revivent nos âmes d'enfants


Ils chantent ou font de la musique

Ils gravent des mots fantastiques

Ils laissent leurs corps un peu magiques

Voler sur des rythmes électriques.


Ils n'ont pas peur des contradictions

Car leur âme est multiple et unique

Ils la cachent et la donnent tout à tour

Dans des moments de sublimation

Qui en font des êtres féeriques

Nous émouvant jour après jour.


Ils chantent avec des voix uniques

Ils dansent dans un monde onirique

Ils font vibrer leur musique

Jusque sur nos âmes apathiques

Et on rêve d'être un jour comme eux

De dépasser nos réalité surannées

De briser nos tabous à jamais rejetés

En laissant nos voix monter vers les cieux

En reniant nos pauvres corps malmenés

En allant plus loin qu'on n'a jamais été


Et voilà que tu danses en oubliant le monde

Nous laissant un instant entrevoir ton âme

Et il n'y a rien pendant ces quelques secondes

Que toi et la musique qui s'enlacent et se pâment !

Faby
Juin 2007

Notre pouvoir !


Ne sous-estimez jamais le pouvoir de de vos actions.


Avec un simple petit geste, on peut changer la vie d'une personne...
pour le meilleur ou le pire.
Nous avons tous un impact dans la vie de tous les gens que nous rencontrons.


Les amis sont des anges qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne savent plus comment voler.


Billy

vendredi 22 juin 2007

Mais tu t'en vas

Mon premier dessin : Juliette ! Ma filleule chérie !



Ma petite puce chérie,

Je n'ai pas su rendre ton sublime regard bleu, ton magnétisme, ta vitalité, mais je t'ai dessiné avec tout mon amour. Ce premier dessin que je fais est pour toi, de toi, tout simplement parce que je t'aime !

Ta marraine

Faby

lundi 18 juin 2007

Si je meurs un jour...




Si un jour, mon corps s’épuise

Et que mon regard s’éteint,

Si le rythme de mon cœur s’enlise

Tel le balancier de l’horloge qu’on retient,


Si enfin mon dernier souffle s’évanouit...

Mes amours, mes amis ne pleurez pas :

La mort n’est pas la fin, ni le trépas

Ni le néant comme tant vous l’ont dit !


Vous ne pleurez pas de la nature l’hivernal sommeil

Car vous savez que renaîtra le printemps,

Ni la disparition des fleurs et des plants

Qui du grain re-germeront au premier soleil….


La mort aussi n’est qu’un passage

Vers la Vie et l’Amour absolu

La mort physique n’est que mirage

Qui cache l’éclosion de l’âme à nu …


Soyez dans la paix, au contraire

Comme après l’épreuve d’une naissance

Car si mon corps usé retourne à la terre,

Mon âme, ma personne, ma présence

Sont désormais éternellement vivants

Et près de chacun encore plus intimement.


C’est de votre amour que je vis

C’est en votre affection que j’existe

Et dans votre esprit que mon âme subsiste

L’amour est invisible et pourtant il envahit

Il est impalpable et pourtant si tangible

La séparation n’existe plus dans le monde du sensible !


Enfants d’Eternité, enfants d’Amour,

Grâce à vous, je vivrai pour toujours,

Soyez donc sereins, car si je meurs un jour,

Ce serait que je n’ai plus d’amour ! ….


Odile

vendredi 15 juin 2007

Enfants du Monde !

Posted by Picasa

Un dessin de la fille de Joe



Ce dessin, excécuté par la fille de Joe est empli de malice. Cette fillette nous regarde dans les yeux, en nous faisant un clin d'oeil complice. C'est le clin d'oeil qui dit "je sais que tu sais ; nous portons le même secrêt". Ce secrêt est adoucit par son sourire qui nous sussure : tout va bien ! La vie est une farce, mais nous le savons et devenons, en quelque sorte, ses complices.

Du bleu, du bleu... et puis du blues !


Pour Faby... un peu de moi en mots écrits avec mes maux pour guérir les maux de tes mots !!!




Bleu d’azur était le ciel de sa tendre enfance

Bleus lavande les yeux de cette petite fille étrange

Aigue-marine, le pays de rêves dont elle était souveraine,

Bleue cendrée la fée qui devait calmer ses peines


Bleus aussi étaient ses yeux, outremer son regard de page ;

La fée ne fut point, mais la foi en l’amour et la vie

Bleu paradis fut son cœur quand sa main il saisit !

Bleu turquoise le lagon où il l’emporta dans son sillage


Blanc nacré, le sable fin qui laissait bien des joies en présage ;

Bleu ‘San Francisco’ était la maison ouverte à tous les passages,

Aux amis, aux paumés, aux ravis et aux malheureux…

Bleus ‘radieux’ les matins de ces années à deux !


Bleu saphir fut le regard pétillant de leur deux fillettes

Bleu ‘cascade’ leurs rires et leurs chansonnettes,

Bleue indigo la rivière où elles allaient faire trempette


Mais le blues, le mal bleu sournois, cruel et dur

S’empara du bel amant éteignant l’éclat de ses yeux

Bleu nuit devint son regard et sa joie pour longtemps se tut…

Les volets sont fermés, le cèdre bleu a envahi les murs,

Et on n’entend plus chanter ni du rock ni du blues…


Bleu polaire est la nuit de la petite fille solitaire

Bleu terne le mal qui engourdit sa main et son cœur

La fée bleue n’existe plus et ses rêves sont devenus marines ;

……


Un petit prince naquit qui réchauffait le bleu de la glace

Mais il vivait pour son père une peur bleue tenace

Il en fit un mal qui le couvrait de stigmates violaces

A l’image de celui dont l’âme dans le blues se crevasse.


Dans la chambre aux miroirs de glace, le bleu se fige

Malgré sa foi, les larmes de la dame aux yeux délavés

Ne réchauffent plus le cœur bleui de ses bien aimés.

Pourtant le prince se relève avec courage de ses vestiges…

Mais impitoyables, les miroirs l’encerclent et le glacent

Et des profondeurs froides de leurs reflets cobalts

Ils lui renvoient son image d’homme blessé à la face.


Son âme est presque guérie mais rien n’est comme avant ;

Dans les regards des proches qui ont fait le vide

Il ne voit que son visage au teint bleu livide

Et son cœur saigne ….du sang bleu cyan !


A cette souffrance, il préfère alors la toile couleur pétrole

Où la sorcière de l’oubli l’anesthésie de ses potions au vitriol.

Le beau prince au cœur pur a perdu son image

Dans la forêt bleue crypte de ses angoisses et de ses mirages,

Il ne sait plus qui il est derrière le masque qui le ravage

Le petit prince ne se reconnaît pas non plus dans ces reflets

et le mal le guette aussi dans sa toile, aux aguets …

…il suffit de si peu pourtant :


Sa dame le sait et son cœur est confiant,

Mais sa voix s’éteint et le bleu gris de son regard se voile ;

Elle doit portant faire renaître son prince dans les yeux des sages :

Pourront-ils se souvenir de l’éclat d’azur de son visage,

Et de son rire s’envolant comme une nuée d’hirondelles…

Pour lui renvoyer l’image intacte de l’homme qu’il est encore pour elle… ?


Bleu, blanc, blues... qui viendra changer la glace en musique ?

Reste à jamais la foi confiante de nos aïeux

Qui coule dans nos âmes et les vivifie un peu,

Comme l’eau claire refleurit de milles bleus les teppes désertiques !


Joe

VIVRE





C'est mourrir un peu chaque jour

Sans combler son manque d'amour

C'est savoir encaisser les coups

Et ne pas crier lorsqu'on est à bout


C'est rêver des grands espaces

Et se retrouver face à l'impasse

Accepter le temps qui passe

Supporter les rides qui menacent


C'est pleurer seul et sans bruit

Pardonner ceux qui vous ont fuit

Oublier ce que l'on aura jamais

Mais apprécier le peu qui est gagné


C'est oublier ceux qui vous ont fait mal

Pour ne pas avoir un coeur en métal

Ne plus accepter d'être trompé

Et sans honte pouvoir en pleurer


Accepter jusqu'au deni de ses pairs

Et en oublier la douleur dans sa chair

Regarder ses enfants partir

Et laisser son corps et son âme en frémir


Cacher pudiquement tous ses désirs

Et aimer à vouloir parfois en mourrir

Comment certains arrivent ils à en rire ?

Savent ils au moins ce que Vivre veut dire ?


Le secret restera t il à jamais entier ?

Moi, je ne veux pas juste exister...

Je veux vivre !


Arsouille, La Libellule

jeudi 14 juin 2007

La peur

Elle naît au sein de tes entrailles
Se nourrissant de ton sang figé.
Souriante, vénéneuse, elle fait ripaille
Et pisse dans ta sueur fustigée !

Elle s’accroche sur ton dos douloureux
De ses crocs acérés de vampire ;
Elle jouit quand tu es malheureux
Et veut que ton mal, plus vite, empire !


Sur ton cœur de mortel, tétanisé,
Elle plante ses griffes empoisonnées
Et rit à chacun de tes râles brisés :
Elle raffole des âmes malmenées !

Tu voudrais pouvoir la chasser,
La tirer hors de ton corps annihilé,
De tes talons meurtriers la transpercer
Et enfin, très loin d’elle, t’en aller !

Mais tel un phénix furieux, elle revient,
Car cette sale putain est Immortelle.
En bavant, elle s’accroche à ton sein :
De toutes les plaies, c’est la plus cruelle !

Qui peut gagner ce combat acharné
Pour rester seul maître de ta raison ?
Bats toi encore plus fort enfant bâillonné
Jusqu’au bout de cette maudite chanson !




Faby , le 03 avril 2007

Petit bout de bonheur !

Assise sur mon petit banc,
Le regard vers d’autres gens,
Je les vois, à chaque instant
Aller et venir avec élan.

Ils ne savent pas quelle chance ils ont
De pouvoir se servir de leurs corps
Dont ils usent sans aucun effort
Sans même savoir quel est ce don !

J’étais comme eux, il n’y a pas longtemps
Multipliant les divers allers-retours,
Prolongeant sans cesse les grands parcours
Croyant éternel ces simples mouvements.

Mais rien ne dure, ni la vie, ni notre corps ;
L’instant est un rêve qui nous est prêté.
Demain, pourrons nous sur les routes asphaltées
Courir ou du moins marcher, encore et encore ?

Le regard fixé sur leurs jambes qui se délient,
Je les envie, jeunes et vieux, de marcher là bas,
Alors que chacun de mes pas est devenu un combat
Qui me ramène chaque jour plus tôt vers mon lit !

Je n’ai pas encore l’âge d’être une grand-mère,
Moi, la maman de deux charmants enfants ;
Mais mon corps et mon cerveau sont en guerre
Et je suis l’otage de leur cruel duel de titans !

Assise sur mon petit banc
Le cœur collé contre vos vies
Je vous regarde avec envie
Passer tout prêts, indifférents !

Faby, le 11 juin 2007

Affabulation d'une existence




A qui de poindre, naître ou paraître

A l’aube premier, une âme, un corps, nous ont été confié

Une présence, une existence, une apparence, un être…

Quel crime avons-nous fait pour venir sur terre, Lamartine a cité


Délectables émois : grandir, ennoblir ou mûrir

A la vie naissante, empruntons le labyrinthe qui nous est ouvert

Cette ludique jouissance, ignorance ou innocence : les loisirs

Musset a ajouté : nul ne se connais tant qu’il n’a pas souffert


Irritables devoir, il faut apprendre, comprendre ou se cultiver

Acérer les griffes, montrer les crocs, convoiter son devenir

Décrocher une fonction, mission ou profession, oui un métier

Ronsard affirme, la jeunesse s’enfuie sans jamais revenir


Délices émotionnels, aimer, s’amouracher ou s’embéguiner

Trouver l’explication à notre destinée, un sens qui tient du réel

S’exalter d’une passion, sensation ou affection, se laisser aller

Victor Hugo évoque, la vie est une fleur, l’amour en est le miel


Perpétuer notre mémoire, éduquer, élever ou discipliner

A nos petits de percer les mystères de leur survie

Ce discernement, accomplissement ou lucidement la réalité

Baudelaire dit, l’air est plein du frisson des choses qui s’enfuient


Blessures de l’esprit, encaisser, supporter ou essuyer

Fléchir sous les coups durs pour mieux se ressaisir

Désolation, affliction, indisposition, simplement les rejeter

Esclaves ne maudissons pas la vie, ajoute Rimbaud à ses dires


A l’âge de la sagesse se résigner, abdiquer, accepter

En prendre son parti, faire un pacte avec son affection

Défaillance, indulgence, concupiscence, fautes de les renier

Il est plus facile de mourir que d’aimer, dit Aragon


Le corps en berne, se reposer, se prélasser ou récupérer

Dans la lueur fuyante, se gargariser de douceurs apaisantes

Une fatigue pesante, accablante ou contraignante, nous a lesté

La Fontaine a cité, la méfiance est mère de sûreté, une belle entente


Une fatalité, la délivrance, se retirer, se dérober ou s’effacer

Ce contrat, on le signe à la naissance, un voyage sans retour

La fin de mission, sans condition ou la destination du passé

Poésie, c’est l’un des plus vrai surnom de la vie, dit Prévert sans détour


Quand tout a disparu, se rappeler, se remémorer ou évoquer

Qui était ce grain de poussière dans l’abîme, infini errance

Une forme intelligente dotée d’émotions, une page qui est tourné

Corneille conclu, la force de l’amour parait dans la souffrance,

Billyben.

un Mot !

Si par nature j’avais été mot
Je n’ambitionnerai pas d’être le plus beau
Pas même un scoup porté à la une
N’effacerait mon goût d’amertume
Ma vie aura atteint sa plénitude
Si par bonheur j’eu fais ma servitude
Comblé je serai, d’avoir rempli ma mission
Quand FABY m’aura posé dans sa rédaction

Billyben

lundi 11 juin 2007

La Démente


Assise sur son fauteuil d’hôpital
Elle pleure comme si elle avait mal
Elle cherche du regard son mari
Mais la solitude, à ses cotés, rit !

Je ne sais rien de cette vieille
Sinon qu’elle connaît les larmes
Et que son regard sur le votre éveille
La peur d’un futur sans charme.

Ses yeux se sont accrochés aux miens
Et j’y ai lu sa plus profonde détresse
Mais dans la ruche les travailleuses ne cessent
De courir sans voir la vieille qui s’éteint.

Elle voudrait seulement qu’on lui tienne la main
Juste quelques instants d’amour volé au temps
Mais les heures s’égrènent vers demain
Et ses yeux se referment sur les chemins d’antan.

Elle grogne parfois, parce que ses mots ne valent rien
Parce que personne ne les entend depuis déjà longtemps
Parce que l’on n’a pas le temps de l’écouter un instant
Seules la solitude et la mort l’écoutent et s’amusent bien !

J’ai vu la terreur dans son regard de vieille femme
Le désespoir d’une improbable prisonnière
Qui part à la recherche de son autre petite âme
Mais qu’on refoule dans sa cage sans barrière.

Impuissante, je suis passée à ses cotés
Mais mes mains ne se sont pas tendues
Car mon esprit alors, s’est révolté
Contre ce futur entraperçu qui ne m’est pas dû !

Dans le regard de la démente
J’ai lu une impossible attente
J’ai vu son improbable retour
Prisonnière de son monde à rebours.

Et j’ai eu peur de mon propre futur
Figé dans ses traits angoissés
Et j’ai détourné toutes mes pensés
Loin de cette chambre, de ses quatre murs !

vendredi 8 juin 2007

Maux à Mots

M.O.

Des mots
Qui sur mon sceau
Laissent un sanglot

Les mots
Tous ces fardeaux
Portés trop tôt

Ces mots
A demi-mot
Glissent sur ma peau

Tes mots
Cachés du haut
De ton cerveau

Nos maux trop fiers
Qu'il nous faut taire
Pour satisfaire
Nos adversaires

Des mots
Qui sonnent faux
Sont notre lot

Les mots
Mènnent en bateau
Nos idéaux

Ces mots
Crachés du haut
De vos tombeaux

Tes mots
Moureront bientôt
Cachant tes maux !