samedi 20 octobre 2007

Bombay-manisha -A.R rehman

Film musical indien sur l'intolérance, relatant, à travers l'histoire des héros, le évènements dramatiques de l'année 1993, où des centaines de musulmans et indouistes se sont entretués et ont assassinés des inocents (hommes, femmes enfants !).

mercredi 3 octobre 2007

Aimer la vie !




Doit on aimer la vie ? La vie nous aime t elle ? A partir de quelle douleur physique et/ou morale peut on se dire que la vie ne vaut pas la peine ?


Il n'y a pas de réponse à ces questions, car, comme pour le thème de la foi, nous avons toutes et tous notre propre réflexion, conduisant à notre propre pensée, en fonction de ce que l'on est, de ce que l'on a construit, de ce que l'on a fait de nous.


Hier, un chaton a été jeté d'une voiture devant mon portail : drâme pour lui, séparé de sa maman, abandonné dehors, affolé, perdu... bonheur pour les enfants et pour moi, qui avons pu le recueillir et lui aporter toute notre affection.


Pourquoi vit on ? Dans l'espoir d'un morceau de bonheur en plus, même s'il faut, pour y parvenir, pour y avoir droit, souffrir encore aussi !


Pourquoi vit on ? Pour le corps d'un chaton lové contre notre corps, pour le bisous d'un enfant, pour un rayon de soleil, pour une étincelle de lumière au fond du coeur.


Je rêve, parfois, d'une vie sans corps, où nous serions de purs esprits ! Mais alors, pas de corps : pas de livre, pas de parole, pas de mot (et la on rejoint la question de dieu, puisque il est censé être le verbe et que le verbe est un mot)... ! Peut être faut il passer par la phase "corps" pour pouvoir ensuite s'installer dans celle de l'esprit, avec toute la richesse que ce corps nous aura permis d'accumuler : senteurs, couleurs, formes, mille sensations agréables ou désagréables, mais qui nous ont façonnés au fils du temps.


J'en veux à mon père de m'avoir fait mal durant ma jeunesse ; je n'en veux pas à mon corps d'avoir souffert ; je n'en veux pas à la vie qui m'a fait naître dans cette famille. Sans ces coups, je ne serais pas celle que je suis, je ne me serais peut être pas mariée à mon époux et donc n'aurais pas eu mes deux fils que j'adore ! Voudraisèje d'un autre passé si cela devait changer mon présent ? Certainement pas ! J'accepte la soufrance passée, la souffrance actuelle (différente car due à la maladie) car l'une m'a permis de prendre la route vers ma vie familiale actuelle et l'autre aura peut être un impacte crucial sur ma vie future ou celle de mes enfants devenus adultes.


Chacun de nous vit de grands bonheurs et de grands malheurs (l'équilibre n'étant pas le même pour chacun ; certains naîtrons sous une bonne étoile, d'autre connaîtrons plus de tourmente que de merveilles). Mais regardez (et ce n'est qu'un exemple) comme une femme est prête à tout endurer pour enfanter ! Pensez à toutes celles qui doivent avoir recours à une assistance médicalisée, qui font des fausses couches, qui accouchent d'enfants morts nés, mais qui recommencent, inlassablement, véritables guerrières acharnées ! Et tout cela pour quoi ? Pour un petit coin de paradis au milieu de l'enfer, pour un petit bout de vie à porter !


On peut bien nous annoncer tous les malheurs du monde, nous nous battrons, nous souffrirons, mais au bout, il y aura un bonheur ! Et c'est ainsi pour tout !


Nous continuons pour ces petits morceaux de plaisirs que l'on picore avec délectation, pour que les notres soient heureux, pour que nous le soyons aussi, même si cela veut dire : souffrir à en pleurer parfois, même si cela veut dire se voir diminuer, encore et encore, jour après jour.


Et tant qu'il y aura des petites graines de joie, nous serons là !... et nous picorerons !


faby